29 août 2007 : Nous voulions le calme et la solitude, nous avons été bien inspirés.
Passant par une route qui m'a donné quelques angoisses, une route incroyable qui grimpe sur la montagne, surplombant la mer, nous sommes allé faire un tour dans le massif du Biokovo, qui s'élève au dessus de l'Adriatique. Un désert de roches. Mais ce qui est fou en Croatie, c'est que même au milieu de nulle-part, on trouve des gens, qui apparaissent, qui arrivent d'on ne sait zoù et repartent au même endroit, des gens dans des voitures de films anciens, sur de petits tracteurs improbables, ou à pieds. De fait, le "nulle-part" n'est jamais loin de la côte.
Nous avions repéré, dans un lieu qu'affectionnent les alpinistes et spéléologues, un "etno-village". Nous sommes arrivés sur le lieu-dit, avons été accueillis par une vraie grand-mère croate en fichu noir et sa fille, ou petite fille, qui ont ouvert le hameau touristique pour nous (la dernière montée nous a valu de belles suées froides et nous avons préféré ne pas nous demander comment nous redescendrions), la saison ne bat pas son plein. Nous nous sommes alors retrouvés au milieu de ces montagnes, à deux pas de la frontière bosniaque, seuls dans un hameau du XVème siècle retapé avec goût, dont on nous a confié les clés, sans rien nous demander de plus (il faut dire que les enfants sont un beau laisser-passer, et que Rachel, se jetant dans les bras de Mama pour l'embrasser, a eu un franc-succès). A notre disposition, ce hameau, les petits musées, lubbie du propriétaire : une reconstitutions d'une maison ancienne, d'un atelier, et même... un musée à la gloire du président Tito... surréaliste !!! Ulysse a trouvé de prime abord le lieu inquiétant et beaucoup trop désert, je ressentais comme lui à la fois de la fascination et un peu d'angoisse, que n'a pas arrangé la poussée de fièvre qu'a décidé de nous faire Gasp à ce moment-là, suivi de près par Ulysse l'ami des foules. Mais pour notre petite sauvage : la révélation, le bonheur absolu. Rachel a de suite pris possession des lieux, elle qui ne nous lâche pas s'agrippant à mes jupes dans la foule et en ville, nous ne l'avons pas beaucoup vue, elle a de suite décrété que vraiment cet endroit calme était le rêve, qu'il y avait trop de bruit d'habitude, qu'on avait eu de la chance de trouver ce lieu. Quand Mama et sa fille sont venues nous offrir des figues, prunes et du raisin, ça a été le summum pour notre gourmande de fruits. Nous avons pu ensuite descendre au village (après des dialogues drôles et des jeux de mimes pour se comprendre) derrière la Mama, habile comme un cabri, pour acheter son pain. Ulysse a fini, comme Rachel, par avoir envie de rester dans ce lieu inhabituel où ils pouvaient jouer librement, y compris dans "l'éco-musée". Et mes angoisses m'ont abandonnée face au plaisir des enfants à notre Rachfolle bouillonnante d'énergie nous offrant mille spectacles et inventant mille jeux, et à cette quiétude rare.
Nous avons tout de même, malgré l'insistance de notre petite brebis, préféré repartir vers Dubrovnik, la perle de l'Adriatique.ve Ac les enfants patraques (que les grand-mères se rassurent il ne s'agit que d'un gros rhume) nous aimons mieux être près d'une grande ville mais sans cela, je crois que nous aurions pu rester un peu sur notre île montagneuse, auprès de ces gens chaleureux et accueillants.
En ce jour de rentrée des classes, nous pensons bien à vous, collègues et copains (et attendons tous les potins par mail) mais n'avons pas pu nous empêcher de décréter que ce serait pour nous un jour férié. Pas d'école exceptionnellement aujourd'hui pour les Toqués !
Passant par une route qui m'a donné quelques angoisses, une route incroyable qui grimpe sur la montagne, surplombant la mer, nous sommes allé faire un tour dans le massif du Biokovo, qui s'élève au dessus de l'Adriatique. Un désert de roches. Mais ce qui est fou en Croatie, c'est que même au milieu de nulle-part, on trouve des gens, qui apparaissent, qui arrivent d'on ne sait zoù et repartent au même endroit, des gens dans des voitures de films anciens, sur de petits tracteurs improbables, ou à pieds. De fait, le "nulle-part" n'est jamais loin de la côte.
Nous avions repéré, dans un lieu qu'affectionnent les alpinistes et spéléologues, un "etno-village". Nous sommes arrivés sur le lieu-dit, avons été accueillis par une vraie grand-mère croate en fichu noir et sa fille, ou petite fille, qui ont ouvert le hameau touristique pour nous (la dernière montée nous a valu de belles suées froides et nous avons préféré ne pas nous demander comment nous redescendrions), la saison ne bat pas son plein. Nous nous sommes alors retrouvés au milieu de ces montagnes, à deux pas de la frontière bosniaque, seuls dans un hameau du XVème siècle retapé avec goût, dont on nous a confié les clés, sans rien nous demander de plus (il faut dire que les enfants sont un beau laisser-passer, et que Rachel, se jetant dans les bras de Mama pour l'embrasser, a eu un franc-succès). A notre disposition, ce hameau, les petits musées, lubbie du propriétaire : une reconstitutions d'une maison ancienne, d'un atelier, et même... un musée à la gloire du président Tito... surréaliste !!! Ulysse a trouvé de prime abord le lieu inquiétant et beaucoup trop désert, je ressentais comme lui à la fois de la fascination et un peu d'angoisse, que n'a pas arrangé la poussée de fièvre qu'a décidé de nous faire Gasp à ce moment-là, suivi de près par Ulysse l'ami des foules. Mais pour notre petite sauvage : la révélation, le bonheur absolu. Rachel a de suite pris possession des lieux, elle qui ne nous lâche pas s'agrippant à mes jupes dans la foule et en ville, nous ne l'avons pas beaucoup vue, elle a de suite décrété que vraiment cet endroit calme était le rêve, qu'il y avait trop de bruit d'habitude, qu'on avait eu de la chance de trouver ce lieu. Quand Mama et sa fille sont venues nous offrir des figues, prunes et du raisin, ça a été le summum pour notre gourmande de fruits. Nous avons pu ensuite descendre au village (après des dialogues drôles et des jeux de mimes pour se comprendre) derrière la Mama, habile comme un cabri, pour acheter son pain. Ulysse a fini, comme Rachel, par avoir envie de rester dans ce lieu inhabituel où ils pouvaient jouer librement, y compris dans "l'éco-musée". Et mes angoisses m'ont abandonnée face au plaisir des enfants à notre Rachfolle bouillonnante d'énergie nous offrant mille spectacles et inventant mille jeux, et à cette quiétude rare.
Nous avons tout de même, malgré l'insistance de notre petite brebis, préféré repartir vers Dubrovnik, la perle de l'Adriatique.ve Ac les enfants patraques (que les grand-mères se rassurent il ne s'agit que d'un gros rhume) nous aimons mieux être près d'une grande ville mais sans cela, je crois que nous aurions pu rester un peu sur notre île montagneuse, auprès de ces gens chaleureux et accueillants.
En ce jour de rentrée des classes, nous pensons bien à vous, collègues et copains (et attendons tous les potins par mail) mais n'avons pas pu nous empêcher de décréter que ce serait pour nous un jour férié. Pas d'école exceptionnellement aujourd'hui pour les Toqués !