On n'a pas résisté. Il a fallu que nous fassions un petit crochet afin de pique-niquer devant notre ancienne et si chère voisine.
Ce week-end de Pâque restera dans les annales (Gabriel, je t'expliquerai cette expression j'ai peur que tu ne la comprennes de travers). Certes parce qu'il a vu baptiser Noé notre neveu préféré (plus pour longtemps), mais aussi étrenner notre indolent compagnon de voyage. Nous aurions été déçus si Noé avait vécu au Pays-Basque, grâce à lui nous avons pu traverser toute la France jusqu'à Lille, et redescendre (en partie, je vous épargne l'organisation ridiculement absurde des trajets de retour que toutes les familles un peu nombreuses et souvent en vacances imaginent aisément).
Et nous avons découvert les joies du camping-car. Comme me l'avait dit un ami globe-trotteur déjà parti avec sa famille, c'est encore mieux qu'on ne l'imaginait. C'est le rêve, la liberté. On a l'impression d'y avoir déjà vécu plusieurs tours du monde, on s'y sent chez nous.
Certes, on doit se rôder un peu, apporter quelques modifications et aménagements, apprendre à fermer les placards par exemple. Mais nous sommes conquis.
Il ne nous manque qu'un détail, vous devez nous y aider : comment allons-nous le baptiser ?